La principale mission de la maternelle est de favoriser l’épanouissement et le développement global de l’enfant. Elle participe à l’élaboration de l’action éducative de l’établissement pour y développer et animer des activités manuelles, artistiques, culturelles et d’éveil. Elle veille à stimuler la créativité des enfants, à favoriser leur autonomie et l’expression de potentialités motrices, affectives, cognitives ou encore sensorielles. Par le jeu et les activités ludiques, elle cherche à les initier au langage, aux habitudes d’hygiène et de sécurité et aux règles de la vie sociale.

Le cycle 2 (CP, CE1, CE2) vise l’acquisition des savoirs fondamentaux en français, langues vivantes, arts plastiques, éducation musicale, éducation physique, éducation civique et pour terminer les mathématiques. Il est très vraisemblable que cette dernière matière ne doive pas être enseignée prématurément bien que ce sujet soit abondamment discuté. Il y a un bon préalable à l’initiation au mathématiques qui contribue au développement de l’enfant en minimisant le caractère abstrait de la matière, il s’agit des différents jeux personnels ou collectifs orientés en ce domaine. La musique pourrait bien être l’un des tout premiers moyens de communication des humains, bien avant que les mots ne viennent enrichir les échanges. Imaginez nos ancêtres préhistoriques, sans vocabulaire élaboré, mais utilisant des sons, des rythmes, et des mélodies pour partager des émotions et des intentions. Steven Mithen, un anthropologue, appelle cela le musilanguage : un mélange de musique et de sons vocaux qui permettait aux hommes des cavernes de se comprendre sans mots. Au fil du temps, cette forme de communication serait devenue de plus en plus sophistiquée, jusqu’à donner naissance aux langages que nous connaissons. Mais les bases musicales seraient restées, nous laissant ce langage universel qui transmet des émotions sans avoir besoin de mots. On comprend bien l’importance du chant, premier instrument de musique

Les programmes des cycles suivants doivent être manifestement sérieusement révisés. En effet, en considérant les évaluations de la PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves), la plus grande étude internationale auprès d’élèves dans le domaine de l’éducation pilotée par l’OCDE, on ne peut pas concevoir que les enfants français manifestent collectivement des déficiences marquées par rapport à la collectivité internationale. Il n’est pas non plus concevable que la compétence des enseignants soit mise en doute. Il s’ensuit que les programmes scolaires sont en cause.