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La santé
La médecine
Le domaine de la médecine est très largement pris en compte par l’état et c’est une caractéristique française qui est très enviée par de nombreux pays.
La plupart des médecins sont rémunérés sur la base d’une convention négociée avec des représentants de la profession et la Sécurité Sociale qui aboutit au prix d’une consultation donnant lieu à des honoraires conventionnés. La quasi-totalité des actes sont conventionnés. Cependant, certains praticiens ne se contentent pas de ces honoraires négociés et, dans une certaine limite, la Sécurité Sociale accepte le dépassement des honoraires. C’est stupéfiant. Si ces praticiens ne veulent pas se conformer aux décisions de la Société, ils se placent en dehors de cette communauté et ils ne doivent donc pas bénéficier du remboursement de leurs honoraires. Ils sont sûrement exceptionnels et leurs patients accepteront donc de les payer sans être remboursés.
Il conviendrait que les tarifs de convention soient fixés par une commission qui ne soit pas partie de cette convention ou bien qui comprenne une entité cocontractante, par exemple représentante de la patientèle.
La dentisterie
La situation est ici bien différente car de nombreux actes courants ne sont pas remboursés pour des motifs futiles et sont accessibles sur internet. Ils sont soumis à la fourniture d’un devis. On citera entre autres le surfaçage (genre de détartrage), scanner et implants. Ces soins sont hors de prix par rapport à d’autres pays relativement proches et sont franchement exagérés car il n’y a pas de référence.
Il convient de réfuter ces motifs futiles et d’étendre le remboursement à tous les soins dentaires.
La psychothérapie
Parlons de la dépression nerveuse qui est bien reconnue comme maladie psychique et qui devrait donc être reconnue par la Sécurité Sociale. L’Assurance Maladie elle-même précise :
« Le traitement de la dépression est le fruit d’une collaboration entre la personne dépressive et son médecin généraliste, son psychiatre et éventuellement d’autres professionnels de santé. La psychothérapie et, si nécessaire, le traitement médicamenteux sont adaptés à chaque cas. »
Il convient d’améliorer sensiblement la prise en charge de cette thérapie.
La médecine : système envied, mais dépassements d’honoraires critiqués
Dentisterie : trop d’actes non remboursés, tarifs excessifs
Sécurité Sociale : stopper le transfert vers les mutuelles
Convention médicale : revoir qui fixe les tarifs
Psychothérapie : améliorer la prise en charge de la dépression
Médicaments : dénoncer les surcoûts liés aux emballages
La Sécurité Sociale
Il est temps maintenant d’arrêter le détricotage de la Sécurité Sociale par les politiques et de réparer ce qu’ils ont cassé. Un pratique particulièrement perverse consiste à reporter des charges sur les complémentaires santé. Qui finance ces complémentaires santé ? Ce financement à la charge des citoyens sert en partie à rembourser les frais que vous avez payé et que la Sécurité Sociale ne prend plus en compte.
Une autre technique franchement vicieuse consiste à facturer les emballages des médicaments quel que soit le contenu de ces emballages. Notre président ose ces mots : « Franchement, cela ne me choque pas », a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse mardi soir. « Je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible ». La question d’un doublement des franchises appliquées aux patients lors de l’obtention des boîtes de médicaments (de 50 centimes aujourd’hui) a été évoquée dès l’été dernier par l’exécutif, à la peine pour boucler son budget. Le président craint d’aller en prison sans quoi il ne serait pas permis cette réflexion.
L’absurdité n’a pas de limite. Généralement, le médecin ne prescrit pas de boîtes de médicaments mais plutôt une quantité de ces médicaments. Certains médicaments prescrits sont emballés dans des boîtes dont la quantité est variable. Les patients sont invités à venir à la pharmacie avec leur propre emballage et à refuser la boîte proposée par le pharmacien et non prescrite. Il faudra ensuite demander le remboursement de la boîte indument facturée à la Sécurité Sociale.
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