L’industrie et l’artisanat

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A large industrial power plant with smokestacks emitting smoke under a blue sky, symbolizing pollution.

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L’industrie & artisanat

L’entreprise privée est considérée par certains comme une entité faisant primer ses intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

La critique socialiste apparue au XIXe siècle s’est d’abord portée sur les conséquences économiques avec la question de la répartition inégalitaire des richesses créées par l’entreprise, au profit des capitalistes (la rémunération du capital) et au détriment des salariés (qui apportent leur travail).

Les critiques concernant l’influence des entreprises sur le pouvoir politique se sont ajoutées. Ces critiques, sur le lien entre hommes politiques et entreprises, même en dehors du courant de pensée marxiste, est très vivace au début du XXIe siècle.

Les entreprises sont accusées de mener un jeu géopolitique propre, dicté par leurs seuls intérêts, indépendant, voire contradictoire avec celui des politiques étrangères nationales ou internationales (par exemple, sur la question des droits de l’homme).

Historiquement, des entreprises privées ont été accusées d’avoir promu le colonialisme et l’impérialisme occidental et la guerre. C’est par exemple, la critique de Lénine sur l’impérialisme, stade suprême du capitalisme ;

À partir de la fin du XXe siècle, les entreprises ont été accusées de dégrader l’environnement dans le cadre de leur activité.

Une entreprise privée appartient en tout ou en partie à ses actionnaires.

L’actionnaire apporte du capital mais il n’intervient pas sur l’utilisation de ce capital. C’est un fournisseur et il se limite à cette fonction. En conséquence, sa rémunération est totalement incongrue. Il est possible de faire un cadeau à un fournisseur mais cette pratique relevant des anciens usages commerciaux est très sérieusement encadrée, en particulier sur la valeur du cadeau. De plus, on ne peut pas faire de présents pour obtenir quelque chose en retour.

Il s’ensuit que les dividendes doivent être supprimés et réintégrés dans le bénéfice imposable. Si malgré tout l’entreprise décide de verser des dividendes, il s’agit là de dépenses inconsidérées qui sont un comportement pathologique qui peut révéler de nombreuses problématiques. Elles peuvent notamment constituer le signe précurseur d’une pathologie grave. L’entreprise n’ayant pas mieux à faire que de gaspiller ses réserves financières, il convient par conséquent de dédommager la Société, grâce à laquelle elle s’enrichit, en imposant très largement ces dividendes. On remarquera que l’économie Sociale et Solidaire prévoit déjà d’encadrer très restrictivement le versement de dividendes (plafond ou interdiction).

Par ailleurs, il convient de prévoir un impôt sur la fortune des entreprises commerciales pour taxer des réserves financières exagérées.

Entreprise privée : profit vs intérêt général

Dividendes à encadrer fortement

Innovation freinée par mesures fiscales

Critiques : inégalités, influence politique

Réindustrialisation : enjeu européen

Artisanat trop négligé

En théorie, le ministère met en œuvre la politique du gouvernement en matière d’industrie, de petites et moyennes entreprises, de postes et communications électroniques, de services et d’innovation. À ce titre, il participe à la défense et à la promotion de l’emploi dans le secteur industriel et les services. Il exerce la tutelle des établissements des réseaux des chambres de métiers et de l’artisanat et des chambres de commerce et d’industrie. Il exerce les attributions relatives à la création d’entreprises et à la simplification des formalités leur incombant[2].

Une préoccupation majeure de nos jours est la « réindustrialisation ». La réindustrialisation dans la fabrication des produits courants (vélos, réfrigérateurs, fers à repasser etc ) est une nécessité mais la France seule est une petite entité à l’échelle mondiale. De plus, le problème n’est pas présent qu’en France mais plutôt dans de nombreux pays dits « développés ». Il convient de traiter ce pays au niveau de l’Europe.

En matière d’innovation, la mesure clé est le CIR (Crédit Impôt Recherche). Comme son nom l’indique, pour en bénéficier, une société doit payer des impôts et l’on retrouve une logique implacable : il faut faire des bénéfices pour toucher de l’argent en complément. Une exception est prévue pour les « Jeunes Entreprises Innovantes » mais ce n’est qu’une exception et, en tant que telle, elle est d’application très restrictive. Le summum est atteint avec la loi de finances 2025. L’article 55 apporte plusieurs modifications importantes. Elles sont applicables à compter du lendemain de la promulgation de la loi (15/02/2025) :

  • Baisse des frais de fonctionnementliés aux dépenses de personnel de 43 à 40% ;
  • Suppression du mécanisme de prise en compte, pour le double de leur montant, des dépenses relatives aux jeunes docteurs ;
  • Suppression des dépenses de veilletechnologique ;
  • Suppression des dépenses liées aux frais de prise, de maintenance, de défense de brevets et des COV ;
  • Exclusion des dotations aux amortissements des brevets et des COV.

Il n’y a vraiment pas de mal à trouver que faire pour mieux dépenser la somme d’argent correspondante compte-tenu de l’importance primordiale de l’innovation, source du progrès.

Il ne faut pas non plus oublier l’artisanat qui n’est pratiquement pas considéré par l’état, ce qui est très regrettable.

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