La vie sociale sur la Terre s’affirme à partir du néolithique, environ 10 000 ans avant notre ère. Les groupes humains quittent progressivement l’état nomade pour se sédentariser, ils vivent en société dans des villages pour contenter leurs besoins essentiels. C’est-à-dire faire en sorte que l’homme, la femme et généralement la famille soit nourrie, logée, blanchie (c’est-à-dire vêtue). C’est l’abandon progressif d’une économie de prédation (chasse, cueillette) pour démarrer une économie de production (élevage, agriculture) socialement ordonnancée. C’est l’origine des communes.

La société doit poursuivre l’accomplissement de ces services fondamentaux

Nourrir : l’être humain structure l’agriculture et l’élevage afin de pourvoir à l’alimentation de ses congénères.

Loger : construction d’habitations rudimentaires telles que huttes ou bien maisons sommaires (en terre ou en bois) pour s’abriter au sein de petits villages.

Vêtir : il faut très souvent lutter contre les conditions climatiques.

Peu après, l’outillage réalisé à partir de la pierre se développe. Il s’agit de la fabrication d’articles qui sont utilisés indirectement avec pour vocation de faciliter la production de biens plus élaborés. Cela coïncide avec l’apparition de sociétés hiérarchisées en vue d’ordonnancer l’industrie autour de la production.

La société doit régenter l’industrie dans ses différentes facettes.

Naturellement, la finalité de la production est de mettre à disposition de groupes structurés et puis de clients finaux les biens manufacturés.

La société doit structurer le commerce sous toutes ses formes.

La totalité des besoins ne peut pas être satisfaite par l’industrie qui a pour but de produire des biens en grande quantité. Ainsi, l’artisanat s’occupe des produits, quels que soit leurs attributs, fabriqués soit entièrement à la main soit à l’aide de moyens manuels ou mêmes mécaniques, sous réserve que la contribution manuelle soit prépondérante.

La société doit soutenir activement l’artisanat dans sa diversité. 

L’être humain a par ailleurs besoin de services variés qui peuvent être de nature sociale, d’intérêt général, c’est-à-dire publics par essence comme l’éducation, la santé ou la police. D’autres services sont plutôt de nature privée, et font appel par exemple à la médecine, à la psychothérapie, à la dentisterie, à la pratique du droit ou bien simplement au conseil. La santé est un cas particulier qui est tant du domaine public que du domaine privé.

La société doit garantir l’accès aux services socialement motivés. 

Pour être complet quant aux activités profondément humaines qui ne sont pas productives, il faut mentionner la pratique des arts et des sports qui remontent pour ainsi dire à la nuit des temps.

La société doit promouvoir les arts et les sports.